DOUR FESTIVAL 2009


Juillet 2009.

Premières impressions sur ce festival passionnant.

L’arrivée sur Dour est quelque peu épique, mon sens de l’orientation inné, y compris armée d’un GPS, m’obligeant à téléphoner moult fois pour demander la route à suivre. On ne se refait pas. Chacun ses tares et ses qualités. Et j’ai une fâcheuse tendance à ne pas voir les panneaux, surtout lorsqu’ils sont gros, voire très gros, de préférence devant mon nez. Après quelques tours et détours, une visite en règle (et forcée) de la belle ville de Dour, et renseignement pris auprès de la charmante population locale, nous arrivons enfin aux bureaux si désespérément recherchés. Nous devons récupérer les accréditations indispensables à toute entrée au sein du festival : ces fameux bracelets qui allaient nous ouvrir tels de magiques Sésames les frontstages et backstages. La discussion est serrée. Il nous fait montrer patte blanche : contrôle des cartes d’identités et pass, palpation du pouls (dien merci), puis de nouveau contrôle des papiers. La sécurité ne fait pas le travail à moitié. Merci, on se sent rassuré.

De loin la musique se devine. Un léger bourdonnement dans l’air. Je me sens déjà bien. La ville est étrangement calme malgré la multitude de parkings bondés et les groupes de personnes longeant la route pour rejoindre le festival. Accrédits au poignet, nous remontons en voiture, direction entrée C, près des tentes réservées au personnel du festival. Le chemin est caillouteux. Deux autres barrages de sécurité franchis et les chapiteaux, majestueux, apparaissent brusquement au détour d’un virage. La musique résonne à présent, un mélange confus mais puissant de plusieurs scènes. Le cœur bourdonnant du festival. Un fourmillement me parcourt des pieds à la tête, sensation vibrante d’être chez moi. Mathieu nous accueille et nous guide dans les zones interdites au public. Tout d’abord, le réfectoire où les repas et le café chauds nous attendent moyennant ticket, puis la zone presse. Enfin, le bureau où tous les photographes et vidéastes se réunissent. Deux rangées d’ordinateurs. On y bosse déjà. Les photos prises pendant le festival sont directement mises en ligne sur un site dédié. Un programme de la journée nous est distribué : groupes, scènes et horaires répartis dans un tableau bien garni. Affaires posées à même le sol, appareil photo dégainé, accrédits bien visibles autour du cou, il est de temps de faire le tour du site et de plonger dans la « fosse ».

Le lieu grouille de monde, allées et venues, groupes et couples. Des personnes de tout âge, enfants parfois même en poussette se côtoient gaiement. Six scènes sont réparties sur un domaine immense et on y marche de l’une vers l’autre dans la bonne humeur et selon l’envie musicale. Stands de restauration disséminés, toilettes publiques peu recommandables (mais obligatoires), on distribue des boules Quies pour atténuer la musique, de la solution hydro-alcoolique pour se nettoyer les mains. On rit, on dort à même le sol, on boit et on s’amuse. Tolérance totale, prise de tête minimale. Le mot d’ordre : profiter de la musique, de la richesse des groupes proposés, danser,  s’éclater sans complexe.

Mission réussie.

2 réflexions sur “DOUR FESTIVAL 2009

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