Vase communicant déc 2016 – Invité : Luc Comeau-Montasse #vasesco #vasescommunicants


J’ai le grand plaisir d’accueillir sur Il pleuvra demain Luc Comeau-Montasse, pour ces vases communicants de décembre 2016.

Grand plaisir, donc, à renouer avec ces échanges mensuels qui nous réservent toujours de très jolies lectures mais aussi de vous offrir ce beau texte de Luc, qui accompagne une de mes photographies.

N’hésitez pas à aller (re)découvrir Luc sur ses  sites  :

http://motslies.com/

https://tamelllemat.wordpress.com/

https://lelcaill.wordpress.com/

Merci à Marie-Noelle Bertrand de nous permettre de continuer à Vase communiquer !

Vous pouvez retrouver mon texte, écrit sur une photographie de Luc sur son site : Les décourcis de Lelio Lacaille.

Très belle lecture à tous !


Une idée île
détachée du grand troupeau où se protègent et se réconfortent ses sœurs
Une idée qui aurait échappé au guide
au vent
à sa prison invisible
une idée au contour hésitant
changeant
une idée en sursit.
car
comment vivre longtemps quand on est si menue
si frêle
une idée aux infinies nuances de couleurs
grises et blanches
qui jouent avec la terre et la pierre.
Une idée Il.

montagne-vaseco-decembre2016

Montagne Haute Savoie – Louise Imagine

Il a rejoint l’oiseau
et ses trois notes vives
qui renvoient l’espace tout entier au silence

Comme lui
son corps est doux dans l’instant de son vol
Comme lui
il défie sans orgueil la gorge de l’hiver

Il a rejoint l’oiseau
qui n’ira pas migrer pour être sauf
l’oiseau
qui donne son corps à la lumière
son duvet à vos rêves.

3 réflexions sur “Vase communicant déc 2016 – Invité : Luc Comeau-Montasse #vasesco #vasescommunicants

  1. « Une idées île », et un « il idéal »… Deux parties dans ce poèmes, ou plutôt deux faces, comme un en droit et un envers, un adret et un ubac… La montagne s’allège bien sûr, ce n’est qu’une image, une idole, une idée de montagne, cette montagne qui nous porte mais que nous portons dans la tête… Tout est si léger, si lourd en même temps, nous sommes idéels, mais lourds aussi… Oui, allons rejoindre les oiseaux, les brumes, les nuages qu’aimait tant Baudelaire. Et si nos mots sur la page n’étaient que des traits de brume?

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